Le mercure s’affole dans le thermomètre, les températures grimpent en flèche et votre maison prend des allures de fournaise.
Pour apporter un peu de fraîcheur chez vous, vous décidez d’investir dans une climatisation.
Mais pour un rendement optimal, le choix des équipements n’est pas à prendre à la légère.
Petit tour d’horizon des critères à prendre un compte pour bien choisir son système de climatisation.
Le type de climatisation
Se rafraîchir pendant quelques mois, c’est bien. Investir pour utiliser ses équipements toute l’année, c’est mieux. Plutôt que de vous contenter uniquement d’air frais, n’hésitez pas à vous tourner vers les climatisations réversibles : elles rafraîchissent l’été et chauffent l’hiver.
Les modèles, de plus en plus perfectionnés, présentent aujourd'hui des prix abordables qui varient selon l’appareil que vous choisirez.
La consommation électrique
Tous ces critères sont à prendre en compte car plus la puissance est élevée et plus votre climatisation consomme de l’électricité. Mais des équipements trop petits et donc non adaptés ne sont pas recommandés : si la puissance est trop faible, votre appareil tournera en surrégime, et consommera davantage.
Les différents modèles de climatisation
Il est important de choisir une climatisation en fonction de l’usage que vous comptez en avoir. Là encore, plusieurs possibilités s’offrent à vous :
Climatiseur monobloc : idéal pour les logements sans extérieur il suffit de 2 carottages en 162 mm. Côté prix, un peu onéreux mais la solution réversible idéale quand on n'a pas d'autres possibilités pour installer un groupe extérieur.
Climatiseur split ou multi-splits & consoles : une installation fixe pour des usages plus réguliers, au-delà des simples mois d’été. Un bloc est installé en extérieur et une ou plusieurs unités (ou splits) ou consoles sont mises en place dans les pièces à rafraîchir.
Climatiseur Gainable : une installation plus
complexe avec des avantages, la possibilité de choisir la température pièce par pièce avec l'air zone contrôle.
Peu énergivores, utilisant une énergie renouvelable (air ou eau), performantes et ne nécessitant pas d’espace de stockage : les pompes à chaleur offrent de nombreux avantages. Elles ont d’ailleurs de plus en plus le vent en poupe.
Avant d’installer ce type d’appareil, quelques éléments doivent toutefois être pris en compte. Lieu d’installation, dimensionnement, implantation de la pompe à chaleur, isolation du logement : faites le point avec un professionnel avant tout achat.
Le lieu d’implantation de l’unité extérieure
L’unité extérieure d’une pompe à chaleur produit un léger bruit lorsqu'elle fonctionne. Elle ne doit donc pas être installée n’importe où sur votre propriété afin de ne pas gêner les membres du foyer… mais aussi les voisins.
Proscrivez les cours intérieures et les angles, et surélevez l’unité extérieure si vous en avez la possibilité. Veillez par ailleurs à ce que l’installateur place l’unité le plus loin possible des limites de la propriété afin de ne pas gêner les voisins, et aussi loin de vos fenêtres.
Un appareil, deux fonctions
En acquérant une pompe à chaleur réversible, vous avez la possibilité d’utiliser votre équipement tout au long de l’année. Vous pouvez ainsi accéder à davantage de confort chez vous, sans pour autant investir dans 2 appareils différents : cette solution représente ainsi un important gain de place.
Un rendement intéressant
Le rendement de la pompe à chaleur réversible est intéressant. En effet, pour 1 kW d’électricité consommé, la PAC en produit en moyenne 4. La consommation électrique d’un tel appareil reste minime.
Moins d’impact sur l’environnement
La pompe à chaleur air/air fonctionne en utilisant l’énergie présente dans l’air, une ressource naturelle illimitée et renouvelable : cet équipement se révèle donc particulièrement écologique. Il contribue d’ailleurs à réduire l’effet de serre, puisqu'il rejette 3 à 4 fois moins de CO2 qu’une chaudière classique.
Facile à installer
L’un des avantages de la pompe à chaleur réversible air-air réside dans sa simplicité d’installation. En effet, ce type d’équipement ne nécessite pas d’autorisation spécifique (sauf en copropriété ou vous devez faire une demande d'autorisation auprès du syndic de copropriété).
Vous souhaiteriez installer une pompe à chaleur, mais vous vous questionnez encore sur l’impact environnemental d’un tel équipement.
La pompe à chaleur est-elle réellement écologique ?
Oui, la pompe à chaleur est écologique
Pour fonctionner et produire de la chaleur, une PAC qu’elle soit air-air ou air-eau utilise la chaleur présente dans l’air ou l’eau, limitant ainsi l’utilisation d’énergies fossiles comme le gaz ou le fioul, beaucoup plus polluantes et non renouvelables.
Autre avantage écologique de taille ; à production équivalente, ce type d’installation rejette 3 à 4 fois moins de gaz carbonique qu’une chaudière classique.
Le coefficient de performance, un critère à prendre en compte
Pour pouvoir comparer plusieurs modèles de pompes à chaleur air-air entre eux, il est recommandé de se fier, entre autres indicateurs, au coefficient de performance (COP). Cet indicateur correspond au rapport entre l'énergie consommée par l'installation aérothermique et la quantité d'énergie restituée. Si vous envisagez d'investir dans un modèle dont le COP est de 4, cela signifie que votre pompe à chaleur consomme 1 kWh d’électricité pour produire 4 kWh de chaleur.
Il est important de noter que le COP est donné par le constructeur. Il correspond à des tests menés en laboratoire et ne correspond pas aux conditions réelles d’utilisation, notamment parce que la température extérieure varie et est généralement plus froide que celle des tests. Il ne doit donc pas être votre unique critère de choix.
Veillez à ce que le COP soit suffisant pour obtenir certaines aides financières. Ainsi, pour avoir droit à la prime énergie qui pourrait vous être versée, il faut notamment que le COP de votre appareil soit égal ou supérieur à 3,9 (mesuré selon la norme EN 14511-2).